Nous réclamons un choc salarial pour répondre à l’inflation.
Depuis 2 ans, elle est galopante en particulier sur les prix alimentaires.
Les constats sont clairs : plus de 10% de hausse des prix sur 2022 et 2023. La hausse de la valeur du point d’indice, elle est à peine de 5% en 2 fois (3,5% au 1er juillet 2022 et 1,5% en juillet 2023) … une nouvelle fois le point d’indice dévisse par rapport au coût de la vie.
Depuis 2011, les agents publics voient leur rémunération évoluer deux fois moins vite que celle des salariés du secteur privé.
La rémunération au mérite, évoquée par le gouvernement, ne peut pas être la réponse. Tous les agents sont engagés au service du pays et doivent être reconnus quelle que soit leur mission.
Depuis quelques semaines, le gouvernement ne cesse d’annoncer des diminutions budgétaires importantes : 10 milliards en 2024 qui sont devenus 20 milliards la semaine dernière et auxquels s’ajouteraient 50 milliards en 2025 selon la cour des comptes !
Ces économies, si elles doivent se concrétiser, ne peuvent être faites sur le dos ni des agents publics, ni du service public…Nous rappelons que la fonction publique est un des atouts de notre pays, une chance pour ceux qui n’ont rien ou peu.
Avec l’UNSA,
- Nous exigeons du gouvernement que 2024 ne soit pas une année blanche en matière salariale.
- Nous exigeons que tous les salaires augmentent non seulement la partie indiciaire mais également les parties indemnitaires dès cette année.
- Nous exigeons l’ouverture de négociation sur la carrière des agents.
- Nous exigeons que des négociations annuelles soient ouvertes chaque année afin de maintenir le pouvoir d’achat de tous les agents fonctionnaires et de tous les contractuels et afin de préserver le principe de carrière.
- Nous exigeons enfin l’ouverture de négociation sur les conditions de travail et la qualité de vie au travail.
C’est le sens de notre mobilisation aujourd’hui.